Ce que la nature a mis 500 millions d’années à construire, la biodiversité – la chaîne de production du vivant – l’homme, dernier maillon de la chaîne, est en train de le détruire en quelques décennies.
Alors que l’homme est capable d’envoyer des sondes dans l’espace pour explorer des planètes lointaines, sa compréhension et son respect pour le phénomène le plus exceptionnel du système solaire, la vie sur la Terre, sont très limités. Nous sommes pourtant davantage concernés par les processus qui créent, régulent et pérennisent le vivant sur notre planète, que par Mars ou Jupiter qui sont impropres à la vie.
La science primordiale, la biologie, qui permet de comprendre et de respecter les processus du vivant et de la santé, est supplantée par l’économie, la science du business, et par la technoscience, qui sont responsables de l’artificialisation accélérée de la nature.
Elles en perturbent gravement le fonctionnement et remettent en question la pérennité de la vie.
L’importance décisive de la chaîne du vivant et les processus naturels ne sont plus respectés. Ils sont même entravés par les pouvoirs publics, qui imposent des solutions artificielles industrielles perturbant la chaîne de vie, notre milieu intérieur et nos fonctions physiologiques.
Ce livre propose une réflexion biologique et des concepts nouveaux, opérationnels, pour avancer vers une agriculture, un élevage, une
santé et une médecine durables. Les processus biologiques doivent être gérés en priorité par des méthodes
organiques, naturelles, non artificielles.
C’est le végétal qui crée la matière et l’énergie du monde vivant, qui régule les équilibres des écosystèmes et le climat, qui active les compétences de notre santé dynamique autonome.
Nous sommes fondamentalement phytodépendants.
Il nous faut retrouver le bon sens, respecter la nature et collaborer avec elle, ou disparaître.
Édition Fémenvet – Format 16×24, quadri, 70 photos, 288 pages
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