Renouée avec l’excès d’eau !

La plupart des Renouées indiquent des engorgements en eau des sols, l’eau qui fait si cruellement défaut dans de nombreuses régions actuellement !

Les Renouées font partie de la famille des Polygonacées, dont le nom de famille est issu du nom du genre Polygonum. Ce nom est issu du fait que ces plantes ont des tiges avec des articulations ou noeuds, formant des angles (poly = plusieurs, gonu = genou).

Les tiges couchées ou dressées sont feuillées. Les feuilles alternes, sont ovales lancéolées.

Les fleurs solitaires ou en grappes ont une seule enveloppe florale plus ou moins colorée.  

 

Les fruits sont triangulaires (Renouée des oiseaux) ou lenticulaires (en forme de petite lentille aplatie).

Les Renouées font partie de 2 genres, les Polygonum et les Persicaria :  

Les Persicaires poussent naturellement dans les sols saturés en eau et en matière organique, bords des mares et étangs, fossés humides, prairies alluviales.

Les Polygonum poussent en terrains plus secs et pauvres en nutriments, sur sables et graviers des vallées alluviales ou des bords des rivières et des mers, et dans les endroits tassés.

Ce sont des plantes comestibles, de la même famille que le Sarrazin ( Fagopyrum esculentum). Les feuilles et jeunes pousses peuvent être mangées crues ou cuites, les graines s’utilisent en grain ou en farine. Certaines espèces sont plus ou moins acres ou poivrées (Persicaria hydropiper s’appelle communément la Renouée poivre d’eau, elle peut être utilisée en aromate.)

Médicinales, elles sont utilisées pour leurs propriétés astringentes, toniques, hémostatiques. Persicaria hydropiper a des effets anti-glycation. Polygonum aviculare est utilisée en homéopathie pour les rhumatismes.

Retrouvez les fiches des Renouées ici !

 

La Gentiane, à consommer avec modération !

La Gentiane évoque, selon ses goûts et ses pratiques, la montagne, l’Auvergne, une boisson revigorante, un sirop amer …

La Grande Gentiane pousse en montagne, de l’Auvergne aux Alpes, des Pyrénées aux Vosges, et de l’Europe à l’Asie.

Plante vivace aux tiges robustes, elle se reconnait à ses feuilles opposées (contrairement au Vératre à feuilles alternes avec qui il ne faut surtout pas la confondre !) et ses fleurs jaunes à corolle divisée presque entièrement, à 5-9 lobes lancéolés, disposées en verticilles (autour de la tige) dans la moitié supérieure. La racine (utilisée pour faire sirops, liqueurs ou médicaments) est charnue et à saveur amère (celle du Vératre est fasciculée et fibreuse).

Les usages alimentaires et médicinaux sont tirés de la racine qui contient des principes amers, stimulant l’activité de l’estomac. La Gentiane jaune ouvre l’appétit, soulage les maux d’estomac, stimule la digestion et est un tonique général. Elle stimule les défenses immunitaires.

La Gentiane jaune pousse dans des terrains rocheux, riches en bases. On la trouve dans des prairies favorables à la production laitière de qualité.

Retrouvez la fiche de l’Encyclopédie des plantes bio-indicatricesNe pas confondre avec le Vératre, toxique, parfois mortel !

 

 

Sortie botanique Les zones humides du bord de Loire 8 et 9 août 2020

 

A vos agendas !!

Une sortie botanique avec Gérard Ducerf est prévue le samedi 8 et le dimanche 9 août.

Il vous emmènera à la découverte des zones humides des bords de Loire.

La menthe pouillot ou la pulicaire sauront vous ravirent ainsi que de nombreuses autres plantes !

Si vous êtes intéressé(e), inscrivez-vous auprès de Rachel Durand au 06 02 28 94 12

Vous aurez des détails sur le site:
https://www.mairie-briant.fr/vergers-conservatoires-du-brionnais


Un raisin non comestible !

Cette plante herbacée qui disparait en hiver, atteint une taille impressionnante en quelques semaines, la faisant ressembler à un arbuste, atteignant parfois plus de 2m.

Originaire d’Amérique, elle s’est naturalisée dans les clairières forestières. Particulièrement abondante dans les Landes elle est maintenant présente dans plus de 44 départements. Elle envahit et concurrence la végétation spontanée. En forêt de Fontainebleau des chantiers d’arrachages sont organisés pour sauvegarder la biodiversité de cette forêt si particulière.

Son nom populaire, Raisin d’Amérique, rappelle ses origines. Ses autres noms  : Teinturier, Faux Vin, indiquent qu’elle a servi à teindre et à colorer le vin. Les fruits noirs, brillants donnent un jus foncé. Ils nourrissent les oiseaux qui transportent ainsi leurs graines, dispersant l’espèce. 

Épinard de Cayenne, épinard des Indes nous dit que les feuilles ont été consommées cuites, mais leur toxicité déconseille cet usage en Europe.

Les feuilles alternes, sont grandes et ovales. Les fleurs sont disposées en grappes allongées, des racèmes. Les fleurs vertes à blanches ont 10 étamines et carpelles, d’où son nom scientifique decandra.

Phytollacca  viendrait de Phyto = plant et de lacca = laque, du fait de l’aspect laqué de ses fruits.

Et ce Raisin d’Amérique est donc Phytolacca decandra, le Phytolaque.

En homéopathie il sert à soigner certains troubles menstruels et mammaires ainsi que  certaines angines et rhumatismes. La plante entière est utilisée et la plus grande prudence est nécessaire pour la fabrication de ce remède qui nécessite de hacher la plante. 

En phytothérapie, la teinture-mère est utilisée en bain de bouche anti-infectieux et anti-inflammatoire.

Le Phytolaque est indicateur d’engorgement en matière organique archaïque par excès de bois en décomposition.

Retrouvez la fiche de l ‘Encyclopédie des plantes bio-indicatrices

Les Amarantes, excès de potasse ou d’azote ?

Les Amarantes, plantes vertes ou rougeâtres, à fleurs vertes ou rougeâtres, vous l’avez compris, ont des fleurs discrètes et sont difficiles à identifier !

Les fleurs sont disposées en glomérules ou en panicule plus ou moins feuillée. Sans pétales, elles sont  composées d’un périanthe herbacé ou scarieux (d’aspect parcheminé), à 3-5 divisions libres, entouré de 3 petites bractées scarieuses devenant parfois piquantes-épineuses. 3-5 étamines et 2-3 styles et stigmates surmontent un ovaire libre. Le fruit membraneux ovoïde, souvent terminé  par 2-3 becs, s’ouvre en deux  comme une boîte à savon (pyxide) ou ne s’ouvre pas (indéhiscent).

Les feuilles alternes sont entières ou échancrées, les tiges glabres ou pubescentes, sont dressées ou couchées-diffuses.

Les Amarantes sont des plantes comestibles, consommées depuis des siècles pour leurs feuilles ou leurs graines sur plusieurs continents (Afrique, Amérique, Asie). Anciennes Chénopodiacées, les Amarantes sont proches des épinards. Elles ont été rattachées à la famille des Amaranthacées par la classification phylogénétique.

Adventices de cultures parfois envahissantes, elles sont devenues résistantes au glyphosate dans les cultures de plantes transgéniques. Plusieurs espèces américaines ont été introduites en Europe avec les semences ou pour l’ornement. On trouve les Amarantes en France dans les cultures, les terrains vagues, les chemins et les friches.

Caractère indicateur :

L’apparition des Amarantes est liée à un excès de potasse ou d’azote. Selon la saison d’apparition, les causes sont différentes :

  • Au printemps les Amarantes indiquent des apports d’engrais potassiques importants.
  •  En automne, les Amarantes indiquent un manque de potasse ou d’azote au printemps. Par exemple, dans les vignes ou les vergers, le broyage des bois de taille sur place entraine une faim d’azote (les bactéries qui décomposent cette matière organique carbonée entrent en compétition avec les plantes pour l’utilisation de l’azote disponible).  
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Amaranthus albus, l’Amarante blanche, à tige blanchâtre dressée, indique les excès de fumure minérale (potasse notamment) et la salinisation des sols par excès d’irrigation.

Amaranthus deflexus, l’Amarante couchée indique salinisation et pollution des sols par les produits chimiques.

 

 

Amaranthus blitum, l’ Amarante blette, originaire de la région méditérannéenne, s’est naturalisée partout dans le monde. Elle est citée dans le Capitulaire de Villis par Charlemagne comme plante potagère à cultiver.

Les feuilles, jeunes pousses peuvent être consommées crues ou cuites comme les épinards ou les blettes. Elles agrémentent les salades composées, les tourtes de légumes, les omelettes et autres préparations culinaires. Les graines sont utilisées comme une céréale.

Amarante vient d’un mot grec ancien qui signifie immortelle, qui ne se fane pas. Ses calices persistants la font utiliser dans des bouquets secs.

 

La Mercuriale annuelle, indicatrice d’érosion !

Le genre Mercurialis, les Mercuriales, comprend en France deux espèces qui indiquent soit un sol en érosion (Mercurialis annua), soit un sol argileux à fort pouvoir de rétention en eau (Mercurialis perennis) !

Bien déterminer l’espèce est donc important pour comprendre l’état de son sol.

Bien que de la famille des Euphorbiacées, (si vous êtes un peu connaisseur de la botanique, cela ne vous aidera pas à les reconnaître du premier coup d’œil), les inflorescences des Mercuriales ne ressemblent pas à celle des Euphorbes (celles-ci sont composées de glandes plus ou moins cornues, de styles et d’étamines, au sein de bractées vertes ou jaunâtres, la  cyathe).

Sans pétales, les fleurs mâles et femelles des Mercuriales sont sur des pieds séparés (plante dioïque) et possèdent seulement étamines ou ovaire et styles, sans glandes. Les plantes ne possèdent pas de latex blanc lorsqu’on casse une tige ( les euphorbes, oui).

Mercurialis annua est une plante annuelle, qui pousse en adventice des cultures. Herbacée de 20 à 50 cm de haut, elle croit au printemps ou à l’automne dans les terrains cultivés.

Mercurialis annua est une plante médicinale, dont les vertus auraient été découvertes par Mercure, Dieu du commerce et du voyage dans la mythologie romaine, d’où son nom. C’est une plante toxique, difficile à utiliser en phytothérapie. Elle est réputée émolliente, laxative et diurétique.

 

Mercurialis perennis est vivace et pousse dans les sous-bois calcaires et basaltiques. Plante herbacée de 20 à 50 cm, à rhizome  traçant, elle fleurit au printemps dans les lieux frais et ombragés.

Mercurialis perennis est utilisée en homéopathie, en neurologie, pour le traitement de certaines migraines.

 

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Si Mercurialis annua est présente dans un terrain cultivé avec un coefficient d’au moins 2 ( taux de recouvrement de 25 % ou plus), cela signifie que la capacité de stockage des éléments fertilisants et de l’eau a disparu.

Si en plus on a Senecio vulgaris, le Séneçon commun, on est en lessivage grave voir en érosion (L’INRA dit : Perte de 7 T de terre arable par Ha et par an).

Comment remédier à cette problématique ?

Pour reconstituer les capacités de stockage il faut apporter, entre le 15 septembre et le 15 octobre, 5 tonnes par ha de matière organique avec un C/N supérieur à 30 et au printemps 2 tonnes par ha de compost avec un C/N compris entre 20 et 30.

Il faut éviter de laisser les sols nus en assurant une couverture permanente.

 

La Flore des Bonnes Herbes

Gérard Ducerf a choisi de présenter environ 700 plantes communes utiles, plantes comestibles, médicinales ou indicatrices.

Flore des Bonnes Herbes

Une Flore permet de déterminer les plantes et Gérard, fidèle à lui-même, vous guide grâce aux nombreuses photos illustrant les différents détails de chaque espèce. Des tris simples faciliteront l’identification des fougères, arbres, arbustes, graminées, plantes aquatiques, plantes parasites, puis des clés visuelles dans les différentes familles vous permettront de déterminer les espèces.

A plus d’un titre et sans commune mesure, les belles vagabondes qui nous entourent ont été, et sont toujours affublées de tous les noms et de tous les maux. La véhémence avec laquelle ces plantes dites « mauvaises herbes » sont malmenées, brutalisées et abîmées est à la hauteur de notre méconnaissance, les faisant passer pour « mauvaises », « nuisibles », « indésirables » ou encore « folles » !

Ce livre veut renverser cette tendance et rendre hommage à ces belles aventureuses et plantureuses compagnes que nous côtoyons, sans le savoir. Il se veut être une ode à toutes ces précieuses alliées de nos cultures, de nos parterres fleuris et des sentiers que nous foulons à tous les moments de la vie.

Actuellement en souscription pour 59 euros au lieu de 79 euros à parution.

Editions Promonature – Gérard Ducerf – Rémi Geneston – Parution prévue fin 2020

Livre relié cartonné 20 X 29 cm – environ 800 pages

Vous pouvez aussi profiter d’une promotion sur la Flore Photo en commandant les deux ouvrages pour une livraison fin 2020 à la parution, de la Flore des Bonnes Herbes !

Souscrivez pour les deux Flores !

Bon de souscription en PDF

 

Pourquoi acheter le Fascicule des conditions de levée de dormance des plantes bio-indicatrices ?

Le Fascicule des conditions de levée de dormance est l’outil permettant de réaliser des diagnostics de sols. Il permet de dresser un inventaire des plantes présentes sur une parcelle en lui attribuant des coefficients de recouvrement.

Il est le complément des 3 volumes de l’Encyclopédie des plantes bio-indicatrices, alimentaires et médicinales, guide de diagnostic des sols.

Il présente, sous forme de tableau, les conditions du sol qui favorisent la levée de dormance des graines : bases, calcium, matières organiques, érosion, salinisation, teneur en eau, en air, pollution…

L’analyse du tableau, après avoir comptabilisé les coefficients de recouvrement de chaque espèce observée, permet de faire l’analyse de la parcelle afin de comprendre la qualité du sol, ses déséquilibres et son évolution probable.

Pour réaliser l’inventaire des plantes présentes, il faut être capable  de déterminer les espèces précisément afin de faire le bon diagnostic. Par exemple, tous les rumex n’indiquent pas la même chose : certains indiquent des teneurs en nitrites importantes ou de l’érosion, alors que d’autres non.

Un utilisateur averti fait une mise en situation du fascicule des conditions de levée de dormance.

 

Le volume 1 de l’Encyclopédie présente les bases et les principes de la méthode. Le volume 2 détaille les facteurs influents sur la vie microbienne aérobie ou anaérobie des sols et  indique des moyens de remédier aux différents déséquilibres. Le volume 3 apporte des compléments sur certaines problématiques des diagnostics de sol.

Les plantes sont décrites et illustrées de nombreuses photos favorisant leur identification.

La Flore photo permet aux débutants de se former à la botanique et d’identifier les familles des plantes et de visualiser les différents genres, premier pas vers l’identification des espèces.

Se faire du mouron ou pas ?

Les noms communs portent à confusion et cela peut être dangereux, voir mortel !

Plante commune au jardin, le mouron, s’il est blanc, peut être une plante alimentaire  alors que s’il est rouge ou bleu, il peut être mortel. Et ce n’est pas qu’une question de couleur des fleurs, mais bien une histoire de FAMILLE.

Regardons cela de plus près au niveau botanique : Le mouron blanc, Stellaria media, est de la famille des Caryophyllacées, qui comprend aussi les oeillets (Dianthus), les silènes (Silene,  ), plantes familières, très décoratives. Les Caryophyllacées ont des fleurs régulières à calice monosépale (sépales soudés) ou polysépale (sépales libres) et à corolle habituellement à 4 ou 5 pétales, entiers ou diversement découpés (ils peuvent être entièrement frangés (Dianthus superbus). Le fruit est une capsule s’ouvrant au sommet (sauf pour une espèce, Silene baccifera (=fausse baie) qui a un fruit en forme de baie qui ne s’ouvre pas.

Les mourons rouges ou bleus, Anagallis arvensis et foemina, font partie de la famille des Primulacées qui abrite des plantes aux fleurs très diverses, les Primevères (Primula), les Soldanelles (Soldanella), les Lysimaques (Lysimachia), mais aussi les Cyclamens (Cyclamen) et les Androsaces (Androsace). Les fleurs sont régulières à calice tubuleux ou en cloche, parfois profondément découpé. La corolle est à pétales soudés, ordinairement à 5 lobes (rarement 4 à 7 lobes). Le fruit est une capsule à une loge s’ouvrant en long ou en travers comme un couvercle (c’est le cas de nos Anagallis !)

Au niveau des usages et de l’indication des plantes pour la vie des sols, les différences sont aussi importantes :

Stellaria media, le mouron blanc, est une bonne plante alimentaire à manger crue en salade (mélangée à d’autres plantes sauvages ou cultivées) ou cuite dans des soupes ou des mélanges d’herbes pur des tourtes, omelettes, pains végétaux, etc.

Elle indique que la matière organique est minéralisée par les bactéries aérobies et que le terrain tend vers un état d’équilibre du sol. Voir la fiche en PDF

 Anagallis arvensis est une plante toxique pour les humains et les animaux (il ne faut pas en donner aux lapins par exemple).

Elle indique un terrain léger, remué, riche en nitrates. Le mouron à fleurs rouges pousse dans les terrains acides (à  pH inférieur à 6.5) alors que le mouron à fleurs bleues pousse dans les terrains plus alcalins (pH supérieur à 7). Si ils poussent ensemble, le terrain est proche de la neutralité (pH = 6,5). Voir la fiche en PDF

 

 

Vous voyez combien il est important de bien identifier une plante et de se méfier des noms populaires.

Quels livres choisir pour découvrir les plantes sauvages comestibles ?

Pour consommer les plantes sauvages, il faut savoir les reconnaitre et apprendre à les utiliser en cuisine.

Si vous ne connaissez rien en botanique…abstenez-vous ! si vous n’êtes pas accompagné d’un connaisseur ! Et commencez à apprendre la botanique avec des flores, comme la Flore photo de Gérard Ducerf qui est très visuelle ou le Guide Delachaux des fleurs de France et d’Europe, illustrée de dessins. Et rencontrez des personnes et associations qui proposent des sorties sur le terrain pour pratiquer et progresser plus facilement.

Pour réaliser des salades il faut savoir reconnaître les plantes quand elles sont jeunes et parfois en rosettes (avant de voir les fleurs et les fruits qui permettent l’identification).  Deux guides peuvent vous aider :

Récolter les jeunes pousses des plantes sauvages comestibles : il présente 50 espèces communes et compare les feuilles de 280 plantes pouvant être confondues avec les plantes comestibles. Ses descriptifs et caractères de détermination apportent de nombreux conseils pour la reconnaissance des espèces. Moutsie organise de stages pour découvrir les plantes sauvages au sein de l’association l’Ortie.

Les salades sauvages, guide de cueillette : il présente 35 espèces de salades du sud de la France, à travers des fiches descriptives avec de nombreux détails, illustrées de dessins et photos. Les noms vernaculaires de Provence et du Languedoc sont donnés ainsi que les lieux, périodes et conseils de cueillette. Les Ecologistes de l’Euzière œuvrent à la connaissance des plantes depuis de nombreuses années.

Puis il y a les livres pour connaître les plantes et leurs usages :

Les plantes sauvages, connaître, cueillir et utiliser, de Thierry Thévenin, présente plus de 80 espèces communes. Dessins et photos sont accompagnés de textes descriptifs donnant de nombreux détails sur l’histoire, l’utilisation à travers le monde, la biologie, les règles de cueillette, les usages médicinaux et alimentaires.  C’est le livre d’un cueilleur de plantes médicinales qui connait très bien les plantes et les respecte.

Cueillir et cuisiner les plantes sauvages, de Mireille Sicard, présente 130 plantes classées par saison et par milieux. De nombreuses photos illustrent les détails de la plante au moment où elle est comestible.  Des recettes salées ou sucrées accompagnent la découverte.  Professeur de sciences naturelles et passionnée de botanique, l’auteure transmet sa passion depuis des années dans la région provençale.

Sauvages et comestibles. Herbes, fleurs et petites salades, de  Marie-Claude Paume. Les 150 plantes sont illustrées de photos et décrites au niveau botanique, culinaire et des vertus médicinales. Des recettes  et des conseils gourmands sont donnés. Photographe, infirmière et passionnée de plantes, MC Paume transmet depuis 20 ans aussi bien sur les plantes alimentaires que médicinales.

Et il y a la “bible” des plantes sauvages comestibles :

François Couplan, auteur de nombreux ouvrages, a écrit il y a maintenant ??? une véritable encyclopédie de l’utilisation des plantes comestibles d’Europe, deux livres un peu ardus, maintenant illustrés, pour les passionnés :

Le Régal végétal présente 1200 espèces et leurs usages alimentaires, médicinaux, tinctoriaux à travers le monde. Les différents usages de toutes les parties des plantes sont décrits.

La Cuisine sauvage présente les recettes selon les différents usages ou modes de préparations (salades, graines et noix, fleurs, vinaigres…).

François Couplan est ethnobotaniste, est un pionnier de l’étude des plantes sauvages en Europe. Il anime de nombreux stages de découverte et de survie.