La revue LeRouge&leBlanc n°113 fait parler Gérard Ducerf…
Comment il a commencé éleveur avant de pouvoir s’adonner à sa passion pour les plantes, les récoltant pour les laboratoires homéopathiques, les recensant pour des inventaires, enseignant dans les écoles agricoles et auprès du grand public, un parcours qui lui permis de poser les bases de son Encyclopédie des Plantes bio-indicatrices, ouvrage majeur permettant de comprendre les liens du vivant et de réaliser des diagnostics de sol en observant les espèces présentes sur un terrain.
Nous vous proposons trois nouveaux livres sur notre boutique pour vous accompagner dans la création et l’entretien du jardin et dans l’utilisation des huiles essentielles au quotidien.
Ce guide foisonne de conseils pour réaliser le jardin beau et naturel de ses rêves. Un jardin inspiré par la nature, havre écologique et refuge pour la biodiversité (même en ville !). Avec mille conseils pour créer allées, bordures, cabanes, prairie fleurie, mares, haies, choisir des variétés adaptées, associer les plantes, planter des arbres, faire un jardin pour les enfants…
Des conseils pour aménager et fleurir son jardin toute l’année dans différents lieux ! Vous pourrez prévoir les aménagements pour structurer l’espace de votre jardin et créer des havres de paix pour vous prélasser dans un environnement protégé.
Soins naturels à petits prix. Un des rares livres à présenter les badigeons !
Ecologique, économique et un peu magique ! Des purins au marc de café, faites le plein d’astuces et de préparations maison pour un jardin sain et productif.
Ortie, consoude, prêle, fougère, ail, mais aussi argile, bicarbonate, bière, lait, algues ou huiles essentielles … le jardinierbio soucieux d’autonomie ne manque pas de ressources pour soigner, stimuler ou fertiliser ses plantes avec des préparations maison.
En bonne fée du jardin, Brigitte Lapouge nous en présente les recettes et utilisations – puisées aux meilleures sources – dans ce petit livre pratique abondamment illustré et bon marché. Des recettes éprouvées à base de produits sans danger que tous les jardiniers devraient connaître.
Les huiles essentielles font désormais partie de notre quotidien. De la beauté à la santé, du bien-être à la thérapeutique, elles parfument nos jours et nos nuits. Mais connaît-on, suffisamment ces compagnes pour une utilisation à bon escient ? En effet la mode et le marketing tendent à vulgariser ces puissants trésors de la nature qui ne se dévoilent entièrement que pour celui qui sait jouer de curiosité, de rigueur et de patience.
Cet ouvrage s’adresse à tous, pour un usage personnel ou professionnel. Il vous guidera pas à pas de la découverte avec l’historique et les fiches descriptives des huiles essentielles à leurs utilisations quotidiennes, avec les avertissements, les modes d’emploi, le formulaire thérapeutique. Il est complété par une approche pratique de la cosmétique et de la parfumerie.
L’objectif de ce manuel est de vous amener à intégrer les huiles essentielles dans votre quotidien, en pleine conscience de leurs potentiels, de leurs limites, tout en développant un regard global sur votre santé.
C’est aussi à une autre vision de la nature que nous vous invitons en n’oubliant jamais que ces quintessences végétales et leur milieu naturel, peuvent aussi être menacés par un engouement trop détaché de la réalité écologique. Ainsi certaine espèces à forte valeur thérapeutique tel que le Ravintsara ou le Bois de rose peuvent venir à disparaître si les consommateurs que nous sommes ne restent pas en éveil.
La pâquerette s’épanouit dans les prairies à Pâques, d’où son nom populaire.
Son nom scientifique est lui aussi riche de signification puisque bellissignifie beau et perennissignifie vivace, éternel… Beauté éternelle, ceci pourrait donc résumer l’action de cette Astéracée, du moins c’est le message qu’ont voulu laisser nos ancêtres.
Cette jolie fleur blanche et jaune n’est pas une fleur mais un capitule avec des centaines de fleurs. En effet, la pâquerette fait partie de l’ancienne famille des composées (aujourd’hui appelée Astéracées) qui portait bien son nom : la «fleur» est composée de nombreux fleurons en forme de languette blanche (ligule) et de tubes jaunes au milieu. Si vous regardez de plus près…encore plus près, vous verrez au coeur des tubes qu’il y a tout ce qui fait qu’une fleur est fleur : un ovaire avec un stigmate et des étamines : l’organe mâle qui abrite le pollen avec 5 étamines regroupées autour du style solitaire, l’ovaire surmonté d’un stigmate fendu en deux. Après fécondation l’ovaire donnera un fruit sec légèrement poilu, l’akène. Les “pétales” blancs, les ligules, qui peuvent être rosés, sont aussi des fleurs mais qui ont seulement des organes femelles sans étamine. La plante est en rosette avec des petites feuilles en forme de spatule plaquées sur le sol, sans tige. Un pédoncule court, 5 à 15 cm, porte un seul capitule. Cette plante produit des rhyzomes qui lui permettent de gagner du terrain et comme elle résiste bien à la tonte et aux dents des herbivores, elle peut fleurir longtemps. Elle s’ouvre et se ferme selon la présence ou l’absence de soleil.
La pâquerette pousse dans des terrains en cours de décalcification, c’est à dire qui perdent leur calcium du fait de l’érosion ou du lessivage. Lorsque le complexe argilo-humique est déficient, les éléments tels le fer ou le calcium sont lessivés, ce qui accentue encore la dégradation du complexe. Pour remédier au problème il faut apporter du compost de bonne qualité pour relancer la vie microbienne.
Largement présente dans toute l’Europe et le nord des Etats-Unis, la pâquerette était traditionnellement utilisée dans les soins de la peau puisque déjà à la Renaissance, elle entrait dans la composition d’onguents pour soigner les plaies et les tissus enflammés.
Son action astringente et émolliente est appréciée pour traiter le catarrhe des voies respiratoires et faciliter l’expectoration. Quelques utilisations traditionnelles la réservaient au soin des rhumatismes et des coups. En homéopathie, on l’utilise d’ailleurs souvent avec l’arnica pour soulager les courbatures et les meurtrissures. Comme elle pousse dans les terrains décalcifiés elle peut aider à réparer la décalcification chez l’humain ( fractures, nodules calciques…)
La macération huileuse de cette fleur permet d’extraire des composés naturels ayant les propriétés de tonifier les vaisseaux sanguins tout en décongestionnant les zones œdémateuses.
Elle est donc largement utilisée dans les soins du buste, les soins pendant l’allaitement et après-grossesse pour retrouver tonus et fermeté et dans les soins tonifiants pour le contour du visage.
Au sortir de l’hiver les abeilles et autres insectes ont besoin de se nourrir pour mettre en route la reproduction indispensable à la survie de leur espèce.
Mais où trouver une source de nourriture abondante et riche en nutriments ? Dans le pollen, bien sûr !
Le pollen est riche en protéines et acides aminés et les abeilles l’utilisent pour nourrir le couvain, c’est-à-dire les larves qui donneront des abeilles adultes. Le pollen une fois récolté subit des transformations diverses (ajout de salive et de diverses sécrétions) pour être stocké dans des alvéoles pendant quelques semaines avant d’être utilisé. Les ouvrières chargées de nourrir le couvain en consomment, ainsi que les mâles pour achever leur maturité sexuelle. Les butineuses elles, se nourrissent de nectar et de miel uniquement.
Le saule marsault (Salix caprea) est un arbre dioïque qui fournit son pollen abondamment et très tôt dès la fin de l’hiver. De grande valeur nutritive, ce pollen est très recherché par toutes sortes d’insectes en vue de leur reproduction au printemps. On le reconnait à ses gros chatons jaunes-verdâtres qui s’épanouissent avant que ce saule ne fasse ses feuilles ; on dit que la floraison est précoce, il fleurit avant les feuilles, comme le prunellier dont les buissons se couvrent de fleurs blanches. Le saule marsault portera ensuite des feuilles grandes, ovales, un peu ondulées au bord, vertes et luisantes en-dessus et blanches poilues en-dessous.
Prunus spinosa, le prunellier ou épine noire est le premier à fleurir dans les haies sauvages avant de faire ses petites feuilles finement dentées puis de donner les prunelles, qui sont tellement acerbes qu’il faut attendre les gelées pour pouvoir les consommer : il faut presque un an, 10 mois, entre la floraison et la maturité des fruits. Heureusement que beaucoup d’arbres fruitiers donnent des fruits consommables plus rapidement, sinon nous mangerions les cerises en hiver ! Les abeilles trouveront pollen et nectar dans ses fleurs à 5 pétales et 5 sépales caractéristiques des plantes de la famille des Rosacées qui abrite nombre d’arbres fruitiers importants (pommiers, poiriers, abricotiers, pêchers…).
Le pissenlit(Taraxacum officinale) apportera son lot de pollen dans les prairies très riches en matière organique (pâturage important, climat froid qui limite la décomposition des fumures, compactage des sols riches en bases et en matière organique…) ? Est-il besoin de le présenter ce pissenlit, lui qui tapisse d’or certains prés avant de les couvrir d’argent quand les graines sont portées par des parachutes plumeux qui permettent de savoir dans combien d’années on se mariera !!! (Petit conseil aux amoureux pressés : apprenez à reconnaître le degré de maturité des boules de graines de pissenlit, car le capitule se démonte plus facilement quand on souffle dessus si les graines sont mûres !)
Les insectes sont indispensables à la pollinisation des plantes de la planète et il faut leur faire une place de choix en préservant ou en semant les plantes qui leur sont utiles tout au long de l’année et en leur permettant de nidifier (la mode est aux “hôtels à insectes” qui permettent d’abriter de nombreux insectes qui pourront aider à conserver l’équilibre et la biodiversité en assurant la prédation des insectes qui attaquent nos cultures). Vous pouvez consulter le livre “Jardinez avec les insectes” pour en apprendre plus.
Emission de Gérard Ducerf du 22 février 2014 sur France Culture, Terre à Terre
Depuis leur apparition, les plantes ont colonisé des milieu de vie variés, se sont adaptées aux sols, aux conditions climatiques et même aux pratiques agricoles.
Savez-vous différencier les perce-neige des perce-neige ?
Drôle de question me direz-vous, mais il existe des plantes différentes qui sont appelées ainsi selon les régions : Galanthus nivalis, la première à fleurir, avec ses fleurs blanches dont les plus petits “pétales” sont striés ou tachés de vert au sommet,
à ne pas confondre avec Leucoium vernum dont les fleurs sont divisées en 6 parties à peu près égales et qui sont tachées de vert à la pointe.
La première se trouve plutôt dans l’ouest, le centre et les Pyrénées alors que la Nivéole, autre nom commun de Leucoium vernum est présente dans l’est jusque dans les Alpes-Maritimes. Elles sont largement répandues dans les jardins et parfois subspontanées car elles ont été et sont encore beaucoup cueillies au cours des premières promenades lorsque le soleil fait fondre la neige et incite à sortir de la torpeur de l’hiver.
Cette année l’hiver est très doux et les perce-neige, Galanthus nivalis sont déjà fleuris depuis quelques jours dans le Brionnais, pays de Gérard Ducerf.
Et on voit par cet exemple que le nom populaire peut être trompeur. Linné lorsqu’il a classifié ces deux plantes, les a classées dans deux genres différents qui permettent de les identifier avec certitude alors que le nom populaire sème la confusion.
Stage professionnel : les plantes bio-indicatrices
du 7 au 11 septembre 2015
avec Gérard Ducerf
auteur de l’Encyclopédie des plantes bio-indicatrices
Il animera un stage à destination des professionnels pour apprendre à réaliser
des diagnotics de sols par les plantes bio-indicatrices.
Les plantes qui poussent à un moment donné à un endroit particulier sont là pour aider à établir l’équilibre du sol. Elles ne poussent pas par hasard ; selon la géologie, les aléas climatiques, les pratiques humaines, elles apportent une solution pour corriger les déséquilibres de la vie microbienne. Travail par temps sec, Chenopodium album, excès de matière organique, Taraxacum officinale, etc.
Gérard Ducerf vous présentrera les bases de sa méthode et vous emmènera sur le terrain pour vous apprendre à réaliser des relevés de flore afin d’établir des diagnostics de sols et comprendre dans quel sens vont évoluer les sols. Vous pourrez ainsi trouver des solutions pour rétablir l’équilibre sur les terrains agricoles, gérer des espaces naturels, préserver l’environnement.
Lieu de stage : Briant 71110
7 au 11 septembre 2015, stage pro (71) 750 €
Prise en charge par la formation professionnelle (Nous contacter)
L’hiver est doux et nous pouvons déjà trouver quelques salades sauvages à se mettre sous la dent pour faire le plein de vitamines.
La cressonnette ou Cardamine hirsuta est une excellente salade car sa saveur est assez douce pour qu’on puisse la manger seule.
Les feuilles de la rosette sont pétiolées, composées de folioles arrondies portées par de petits pétioles, terminées par une foliole plus grande légèrement sinuée.
Quand elle fleurit les tiges portent des fleurs blanches à 4 pétales et 4 sépales comme toutes les Brassicacées, les anciennes crucifères (4 pétales, 4 sépales en croix !).
Les fruits, des siliques, dépassent les fleurs ce qui lui donne son air échevelé, hirsute, d’où son nom scientifique.
Les anciens botanistes en nommant les plantes donnaient des indices pour les reconnaître facilement. Aujourd’hui le nom des familles est formé depuis le nom d’un genre représentatif des caractères de cette famille, comme ici les choux ou Brassica pour la famille des Brassicacées. On peut encore avoir une image des signes distinctifs de la famille si on connait la plante choisie comme modèle. Avec les nouvelles classifications d’après les critères génétiques nous aurons plus de difficultés à “voir” les détails !
La cressonnette ou Cardamine hirsute a un goût léger de Cresson. Elle est riche en soufre et vitamine C. Vous pouvez la manger en salade seule ou l’ajouter en aromate dans vos salades en la coupant finement. Quand elle fleurit, les tiges florales sont un peu dures et il vaut mieux les enlever, mais gardez les fleurs pour bénéficier de leurs bienfaits. Les siliques apporteront un peu plus de piquant comme la moutarde.
Elle pousse dans les jardins, les terrains remués, les vieux murs sur des sols à faible pouvoir de rétention, argilo-sableux, acides ou riches en bases.
Les autres cardamines sont comestibles mais elles présentent parfois une légère amertume.
Le coquelicot ou Papaver rhoeas est déjà visible dans les parcelles de jardin laissées en l’état après les récoltes de fin d’été.
Sa rosette poilue est plus ou moins appliquée sur le sol. Les feuilles sont pétiolées, profondément découpées en segments allongés. On voit un latex transparent au niveau de la cassure du pétiole.
Les différentes espèces de coquelicot sont comestibles, les feuilles peuvent être d’un vert tendre ou glauque.
Vous pouvez les ajouter dans les salades composées en les coupant finement, car le côté poilu peut gêner un peu au début. Vous pouvez les faire cuire et les manger avec une sauce béchamel ou dans des tourtes avec d’autres herbes plus relevées.
Les fleurs des rosettes que vous n’aurez pas dévorées cet hiver peuvent s’ajouter aux salades et les graines peuvent être utilisées comme les graines de pavot dans les pains ou les gâteaux.
Le Lamier pourpre ou Lamium purpureum va donner du goût à vos plats de légumes et vos salades.
De la même famille que la menthe, le lamier a donné son nom à l’ancienne famille des Labiées, plantes à deux lèvres, devenue Lamiacée.
C’est une plante annuelle aux tiges carrées qui portent des feuilles entières, crénelées sur des pétioles plus ou moins longs. Les feuilles sont opposées, face à face sur la tige. Elles ont un aspect gaufré car les nervures sont bien marquées. La gorge des fleurs rose pâle à foncé est grande. Les fleurs dépassent du calice et des feuilles florales qui retombent comme pour mieux les laisser apparaître. Les fruits sont des akènes disposés par 4 au fond du calice.
Les jeunes feuilles et les fleurs peuvent être ajoutées aux salades en aromate. Vous pouvez aussi les cuire et les ajouter aux omelettes, gratins de légumes, soupes…
Le sol vivant est source de vie sur Terre : pour cela il faut qu’il soit aéré, équilibré en humus et en argile, c’est le fameux complexe argilo-humique, qui détermine la capacité du sol à retenir l’eau et à nourrir les plantes.
Voici quelques livres pour comprendre la formation et la vie des sols, la fabrication de l’humus par le compostage, la pratique du BRF… :
Un livre pour aborder la vie du sol et faire le point sur quelques idées reçues : un binage vaut deux arrosages, il faut enlever les mauvaises herbes …
De façon simple Le génie du sol vivant présente le sol et ses composantes minérales, végétales et animales. Il donne les clefs d’une révolution de notre rapport à la terre : se réconcilier avec les forces vitales plutôt que de lutter contre. En comparant les différentes pratiques, il apporte les outils techniques pour la mise en oeuvre d’une agriculture innovante et productive.
“Selon les biologistes américains, la valeur du travail des insectes pour l’agriculture, sur et sous terre, est estimée à 47 milliards d’euros ! Recyclage des déchets, pollinisation, lutte biologique…pourquoi détruisons nous ces infatigables travailleurs ?”
Le manuel d’agronomie le plus utilisé dans l’enseignement agricole depuis 40 ans.
Régulièrement mis à jour, à partir de la Recherche et de la Vulgarisation agronomiques, en liaison avec les courants «Agriculture durable», «de Conservation» «agroécologiques»…
Il présente le sol au niveau physique, physico-chimique et biologique pour expliquer ensuite la fertilité du sol et les moyens de l’améliorer. De nombreux croquis et photos illustrent les différents chapitres.
Le Bois Raméal Fragmenté issu de la taille des arbres et arbustes permet de faire un mulch à partir de végétaux ligneux. Il faut l’incorporer au sol superficiel par griffage (ou hersage selon les surfaces à travailler !). Les champignons se mettront à l’oeuvre pour digérer la lignine, composant majeur du BRF afin de produire un humus stable, source de toute vie.
Après 3 années d’expérimentation sur le causse du Lot, Jacky Dupéty est devenu un ambassadeur enthousiaste du BRF… Il fait, dans cet ouvrage pratique, le point de ses expériences et partage sans retenue, ses acquis, mais aussi ses doutes. Un premier pas vers ce qui paraît être aujourd’hui une vraie révolution verte…
La nature ne nous a pas attendus pour inventer le recyclage.
Tout ce qui est organique peut redonner de la vie grâce aux bactéries et aux champignons. Le compostage sous toutes ses formes est le meilleur moyen d’apprivoiser cette merveilleuse alchimie naturelle.
Très pratique, abondamment illustré, ce manuel vous aidera à composter dans les règles de l’art, sans vous compliquer inutilement la vie, mais avec l’assurance de récolter au bout de quelques mois un véritable levain.
Pour un jardin plus beau, sain et gourmand.
Promonature a été fondée en 1988 pour mettre en oeuvre le grand rêve de Gérard Ducerf :
créer une grande flore de France, illustrée de nombreuses photos, pour permettre la reconnaissance facile des plantes.
Gérard a été confronté à ses débuts dans la botanique à la difficulté de trouver des ouvrages lui permettant de voir à quoi ressemblaient les espèces qu’il cherchait pour la fabrication de médicaments homéopathiques.
Seules les même espèces courantes étaient représentées dans les différents livres existants. Il a donc rapidement commencé à faire de nombreuses photos pour chaque espèce afin de montrer les détails de la plante (fleur, étamines, fruits, feuilles, tige…) et l’aspect de la plante dans son milieu naturel (biotope, port de la plante, plans rapprochés…).
Commencée avec des diapositives, la collection photographique se continue avec le numérique, plus de 6000 espèces sont répertoriées et plus de 1 000 000 images sont disponibles pour l’illustration, la communication, l’éducation.
Fort de sa passion pour la botanique depuis sa plus tendre enfance, de sa formation d’agriculteur et de son expérience en tant que cueilleur de plantes médicinales, Gérard Ducerf a enfin osé écrire ce qu’il dit si bien pendant les stages et les formations : un premier livre est édité en 2003.
Rapidement épuisé, cet ouvrage sera transformé pour devenir le premier tome de l’Encyclopédie des plantes bio-indicatrices, alimentaires et médicinales. Guide de diagnostic des sols paru en 2005. Le volume 2 est édité en 2008.
Un fascicule des Conditions de levée de dormance des principales plantes bio-indicatrices complète la collection depuis 2006 pour permettre de passer à la pratique et de réaliser des diagnostics de sols à partir des relevés de plantes réalisés dans des parcelles agricoles ou des jardins.
Un Guide ethnobotanique de phytothérapie est paru en 2006. Gérard Ducerf partage ses connaissances sur les usages des plantes médicinales.
C’est un ouvrage pratique à destination des médecins et praticiens qui présente sous forme de tableaux à double entrée les plantes et les maladies.
Enfin nous avons édité en 2008 l’ouvrage de Christain Escriva : Précis de phytothérapie, extraits de gemmothérapie et teintures-mères.
Le livre présente 44 plantes et leurs usages médicinaux avec une vision goéthéenne qui permet d’approcher “l’archétype” lié à la plante et d’éclairer les utilisations thérapeutiques.